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Couronnée Miss Pays de Grasse, samedi, Céline Kretz revient sur une soirée riche en émotions. Fière de son sacre, l’Auribelloise retient, surtout, comme ses dauphines, l’expérience humaine.
Prime à l’aînée. “Doyenne” du concours, du haut de ses 25 ans, Céline Kretz a été sacrée Miss Pays de Grasse, samedi, dans un espace Chiris comble (900 spectateurs). Une soirée réussie et une expérience unique pour les quinze jeunes femmes en compétition, visiblement heureuses d’être là, ensemble. “C’est ce qu’on s’était dit avec les filles: l’important, c’est ce qu’on a vécu” livre la 1re dauphine, Malvina Millan ( Cabris). Même réflexion spontanée chez Emma Claude (2e dauphine grassoise): “Je suis très contente pour Céline. Le but, c’était d’être fières les unes des autres, de se donner de la force.”
La nouvelle miss ne dit pas autre chose. Marquée par l’expérience humaine, la représentante d’Auribeau, rencontrée, hier matin, au jardin des Plantes de Grasse, n’en reste pas moins ravie de son sacre. Et ne s’interdit rien quant à la suite des évènements.
On imagine que la nuit a été courte…
Pas très longue oui, forcément [rires]. Non, mais j’ai quand même pu me remettre de mes émotions, je suis super contente.
Qu’est ce qui vous a traversé l’esprit au moment de l’annonce?
Je me souviens du coup de stress juste avant, avec Malvina. Les mains moites, en train de se triturer les doigts. Il m’a fallu un petit instant pour réagir, être bien sûre que j’avais bien entendu Auribeau. Après, c’est du bonheur, le sourire qui monte tout seul jusqu’aux oreilles.
Comment s’est déroulée votre soirée?
Il y avait beaucoup de monde et j’avoue que le premier tableau était assez stressant. Il y a eu la prise de parole aussi, ce n’est pas anodin, surtout en maillot de bain [rires]. Mais ça s’est bien passé et, au fur et à mesure de la soirée, j’ai pris de plus en plus de plaisir. Le passage sport, je me suis éclatée, c’était un super moment, très plaisant, où l’on pouvait lâcher prise.
Qu’est-ce qui vous a poussé à tenter l’aventure?
C’est un rêve qu’on a toutes un peu: les Miss France, avoir une couronne, être un jour une princesse. Quand j’ai vu ça dans mon village, j’ai sauté sur l’occasion pour me présenter et venir voir Annie [Oggero-Maire, présidente du comité Miss Pays de Grasse]. On a eu une première sélection avec deux autres candidates, début juin, où j’ai remporté l’écharpe de Miss Auribeau.
Le concept du concours, avec une candidate par commune, crée une petite “guerre de clochers” sympa.
C’est sûr, chacune veut faire gagner son village, mais ça reste très positif. Ça permet surtout de créer une belle équipe. On rencontre plein de filles, on se fait de nouvelles copines. C’est une aventure intense, notamment pendant la formation, où l’on a passé deux fois trois journées toutes ensemble, jour et nuit. C’est là qu’on a vraiment appris à se connaître et, je pense, qu’on a créé des amitiés que l’on gardera, pour la plupart, pour les mois, les années à venir.
Ce lundi, c’est le retour à la vraie vie…
Eh oui, les rendez-vous reprennent [elle est responsable commerciale chez un fournisseur pour les grandes enseignes de bricolage dans 18 départements du Sud-Est]… Mais, avec un week-end comme ça, pas de problème pour retourner bosser le lundi matin. Si je vais me présenter avec le diadème? Non, quand même pas, il faut dissocier les deux domaines [rires]. Mais avec un beau sourire et bien sûr que je ne me priverai pas de raconter tout ça.
Le concours n’étant pas affilié au comité Miss France, cette élection, c’est un “one shot” ou ça donne des idées ?
C’est une magnifique première expérience, alors pourquoi pas continuer? Tenter l’aventure officielle Miss France ailleurs, c’est une idée. On verra d’ici un an, j’aurai pris de la maturité. Et, qui sait, le fait d’avoir été vue, de porter l’écharpe, ça pourrait déboucher sur une expérience dans le mannequinat. Ou bien, comme votre collègue l’a dit l’autre fois par rapport à ma voix un peu cassée [notre édition du 28 juillet], être repérée pour travailler à la radio. Pourquoi pas [rires]…
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