Encore une course très frustrante pour Charles Leclerc. En tête à moins de dix tours de l’arrivée de ce Grand Prix de Bretagne dimanche, le pilote monégasque a finalement terminé quatrième d’une course remportée par son équipier Carlos Sainz sur la piste de Silverstone. Le membre de l’écurie Ferrari a payé le choix de l’équipe italienne de ne pas le renvoyer au stand après l’abandon d’Esteban Ocon. Car si son partenaire espagnol, Lewis Hamilton et Sergio Perez ont profité de l’apparition de la safety-car pour filer enfiler des gommes tendres plus rapides, lui est est resté en piste avec ses gommes dures.
Malgré une résistante acharnée, Charles Leclerc a vu Sainz, puis les pilotes Mercedes et Red Bull lui passer devant. Résultat, le Monégasque n’a inscrit que douze points dans une course où Max Verstappen, champion du monde et leader du classement des pilotes, n’en a remporté que six avec sa septième place au Royaume-Uni. Une belle occasion manquée, et un Charles Leclerc version colère froide au micro de Canal + après la course.
🗨️ “On m’a demandé de rester en piste, c’est ce que j’ai fait”
L’immense déception de Charles Leclerc après ce #BritishGP 🎙️
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« Pourquoi n’avez-vous pas pu vous arrêter pour mettre des pneus tendres lors de l’intervention de la voiture de sécurité ? », lui demande le journaliste de la chaîne cryptée. « Pas pu…. On pouvait. Après moi, on m’a demandé de rester en piste, donc c’est ce que j’ai fait », lui répond l’intéressé, mâchoire serrée. Un point évoqué « entre autres » avec le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto, après la course, dans une discussion où les deux hommes semblaient tendus.
« On pensait qu’il n’y aurait pas eu la marge pour arrêter les deux donc il fallait faire un choix, a justifié l’Italien. On a laissé dehors Charles parce qu’il était en tête, il avait les pneus les plus frais parmi les deux et en plus Carlos derrière pouvait essayer de le protéger dans les deux premiers virages. On savait que les tendres iraient vite, mais on espérait qu’ils se seraient dégradés. Ce qui n’a pas été le cas. »
« Honnêtement, je suis déçu, très très déçu. Surtout pour la première partie de la course où j’ai l’impression d’avoir perdu beaucoup de temps. On va regarder ça avec l’équipe », poursuit Leclerc. « Encore une occasion manquée », le relance le journaliste de Canal +, évoquant la contre-performance de Verstappen. « Oui », répond le pilote Ferrari, avant de tourner les talons.
Ce n’est pas la première fois de la saison que Charles Leclerc, rapidement leader du classement des pilotes cette saison après des succès au Bahreïn et en Australie, a des soucis avec la gestion de son équipe. Outre les problèmes mécaniques rencontrées lors des Grands Prix d’Espagne et d’Azerbaïdjan, le pilote avait terminé quatrième de « son » Grand Prix, en Principauté de Monaco. Parti en pole position, il avait vu Sergio Perez lui passer devant en raison d’un arrêt aux stands trop tardif.
« Je suis dégoûté, avait-il réagi alors. On avait tout pour gagner et on l’a foutue (NDLR : la victoire) à la poubelle. Ça fait mal encore une fois à la maison. »
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