Au cœur d’un paysage camarguais typique, les gardians ont encadré les chevaux et les taureaux dans les eaux d’un étang appelé Le Trou du Sémaphore ce jeudi 15 septembre.
Sous les oliviers de la plaine de l’Espiguette, les festijaires graulens apprécient ce jeudi 15 septembre de déguster la traditionnelle saucisse grillée, arrosée d’un bon petit verre de rosé. Au pays des pêcheurs, le menu idéal du déjeuner aux prés se conjuguait aussi avec les produits de la mer, morceaux de thon et filets de dorades grillées. Un régal !
“Nous avons choisi ces prés depuis la fête 2015. Ici, les gens découvrent un nouveau territoire”, raconte le maire Robert Crauste. Il s’agit bien d’une bonne idée. Au Grau-du-Roi, le repas du matin s’élimine rapidement. En effet, la roussataio et la gaze se méritent. Il faut marcher une bonne dizaine de minutes pour voir le spectacle. À l’arrivée personne n’est déçu.
Soudain, les clochettes rompent le silence de la plaine de l’Espiguette. Au-dessus des herbes et des roseaux, les têtes des gardians apparaissent. Dans quelques petites secondes, les juments et les poulains de la manade Puig vont traverser les eaux du Trou du Sémaphore.

Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude
Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude JEAN NOTÉ

Ils seront suivis par les taureaux de la manade Lafon avec à sa tête Jean et Iris, et de la manade Leron. Lentement (peut-être un peu trop ?), ils rejoindront la berge opposée : “Ça y est. Ils ont tourné, sans le moindre problème. Ce sont des professionnels”, se félicite une spectatrice. Chevaux, taureaux et gardians sont sortis sous les applaudissements.

Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude
Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude JEAN NOTÉ

Ce jeudi matin, l’accès aux prés est réservé à certains privilégiés. Comment pourraient-ils en être autrement quand on appartient à la “police” ? Cette bande de jeunes graulens a fait sensation lorsqu’elle est arrivée à bord de deux véhicules, plutôt bruyants, d’où sortaient des fumigènes colorés. Le Grau-du-Roi n’échappe pas aux voitures de fête. Elles participent toujours à l’estrambord tout au long des neuf jours. Tradition !

Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude
Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude JEAN NOTÉ

“Je la plains cette petite vachette. Elle est mignonne comme tout.” Appuyée aux arènes démontables des prés du Grau-du-Roi, une dame a véritablement un coup de cœur pour cet animal. Il offre un petit spectacle même si, en ce jeudi matin de fête, les Graulens ne sont guère courageux pour l’affronter sur la piste. Heureusement, un jeune festijaire et de “jeunes demoiselles”, au look très coloré, ont tenté de l’approcher et de réaliser quelques petits rasets !

Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude
Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude JEAN NOTÉ

Le Grau-du-Roi célèbre le 70e anniversaire de sa fête votive. La bande Los Ricardos n’en est pas encore là ! Elle souffle ses dix bougies : “Nous sommes tous du coin. Nous faisons la fête ensemble depuis plusieurs années.”

Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude
Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude JEAN NOTÉ

“On est des bébés ! On cherche une maman”, plaisantent les jeunes femmes. Dorine, Élodie, Paquita et Laurence ont choisi de se déguiser en bébé pour cette grande journée de fête. Et elles ne passent vraiment pas inaperçues !

Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude
Le Grau-du-Roi : la gaze au pays de la quiétude JEAN NOTÉ

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