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Ils sont 12, huit hommes, dont un dissident issu de la majorité présidentielle, et quatre femmes, à vouloir succéder à Olivier Damaisin, député sortant (Ensemble !) candidat à un second mandat. En 2017, cet élu de Beauville, inconnu du grand public mais premier référent départemental de la jeune formation créée par Emmanuel Macron avait raflé la mise, remportant au second tour 60,43 % des suffrages face au candidat du Front national, Étienne Bousquet-Cassagne (39,57 %). Le parti, désormais Rassemblement national, a pour sa part de nouveau brillé à l’échelle du territoire lors des deux tours de l’élection présidentielles. Marine Le Pen en est sortie à chaque fois en tête, devançant le président sortant. En 2017, le sortant était Jean-Louis Costes, maire LR de Fumel qui n’avait pas atteint le second tour. Il tente à nouveau sa chance cette année, revanchard malgré le score désastreux de la candidate de son parti, Valérie Pécresse, à la présidentielle. Devant ce grand nombre de candidats, la probabilité d’une triangulaire au second tour, qui demande que trois candidats obtiennent au moins 12, 5 % des inscrits, est ici encore plus faible qu’ailleurs.
Retrouvez tous nos articles sur les législatives en Lot-et-Garonne
Mathias Bouffles (Juliette Sirand) pour le Parti animaliste.
Pierre Soubiran (Marie-Line Vergnolle) sans étiquette
Geoffroy Gary avec sa suppléante Pia Landrin pour Reconquête
Annick Cousin et Christophe Beaupuis sous les couleurs du Rassemblement national (RN)
Le sortant Olivier Damaisin avec Farah Hamidani, majorité présidentielle
Thérèse de Boissezon, supplée par Jean-Marie Le Monier pour le Parti occitaniste
Jean-Jacques Fanchtein avec Yolande Bacquey, sans étiquette
Jacques Vialettes et Éric Laffargue pour le Parti radical de gauche (PRG)
Xavier Czapla avec sa suppléante Carole Binois-Fiegel pour Nupes
Alain Merly et Séverine Besson, Mouvement de la ruralité
Bernadette Gasc et Patrick Gil pour Lutte ouvrière (LO)
Myriam Sider supplée par Cyrille Godard pour le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID)
Jean-Louis Costes avec Cathy Levêque, Les Républicains (LR.)
La vague En Marche, consécutive à l’élection d’Emmanuel Macron n’avait épargné aucune circonscription, accordant à la nouvelle majorité trois députés en Lot-et-Garonne, tous issus de la gauche, anciennement socialistes ou tendance écolo. Dans la troisième circonscription, Olivier Damaisin avait viré en tête dès le premier tour (30.13 %) avant de creuser l’écart face à son adversaire frontiste (19,31 %) grâce aux effets du front républicain.
À l’époque, les voix dispersées des représentants des quatre partis (LFI, PS, EE-LV et PCF) composant désormais la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) totalisaient 23,66 % des suffrages. Pour rappel, moins d’un électeur sur deux s’était déplacé pour voter au second tour en 2017, soit un taux de participation d’à peine 49,23 %, en recul de 4,59 % par rapport au premier tour.
Les résultats définitifs des législatives 2017 en Lot-et-Garonne sont à retrouver ici.
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