Marco Mouly, de son vrai son Mardochée Mouly, est la vedette du documentaire Les Rois de l’Arnaque actuellement diffusé sur la plateforme de streaming Netflix. Quelle est sa fortune et quelles sont ses origines ? Quid de la chanson qui l’a rendu si populaire ?
 
“Le roi de l’arnaque », tel est le titre d’un documentaire Netflix qui retrace l’escroquerie du siècle. Pendant un an et demi, les auteurs qui se cachent derrière cette fraude à la TVA, achetaient des quotas carbone à des sociétés polluantes via des sociétés fictives à un prix hors taxe dans un pays étranger pour ensuite les revendre en France à un prix incluant la TVA sans la reverser à l’administration fiscale. Au total, c’est 283 millions d’euros qui ont été détournés.
Le documentaire est centré sur Mardoché Mouly dit Marco Mouly, le fameux ‘roi de l’arnaque’. Il est également le roi la frime étant donné qu’il se laisse filmer sous sa douche et raconte sa vie sans tabou et avec une grande aisance. Né en Tunisie mais élevé à Paris dans le quartier de Belleville, l’homme de 56 ans à une expertise phénoménale dans le domaine des magouilles. Un art qu’il n’a pas appris à l’école, étant donné qu’il ne sait ni lire ni écrire.
 
Marco Mouly est la star du documentaire Netflix Les Rois de l’Arnaque. Le récit s’articule autour de l’escroquerie du siècle, une fraude à la TVA ur le marché des droits à polluer s’élevant à 283 millions d’euros. S’il a réussi son coup, c’est grâce à la mise en place d’un système bien huilé avec ses compères.
Il a été mis en avant car il aurait créé tout un système de sociétés écrans, permettant d’acheter des quotas carbone à l’étranger, avant de les revendre en France. Il a ainsi pu piocher directement dans les caisses de l’État entre 2008 et 2009, avant que celui-ci ne se rende compte de qui était en train de se passer. En procédant à l’achat à un prix hors taxe des quotas carbone d’entreprises pour des entreprises fictives basées à l’étranger, il a réussi à empocher la belle de 283 millions d’euros. Il a toutefois été condamné en 2017 à huit ans d’emprisonnement.
Dans le documentaire Netflix retraçant cette histoire hors du commun, l’homme d’origine tunisienne retrace son parcours et montre les coulisses de cette escroquerie. Si tu te demandes comment il a réussi à tourner un documentaire derrière les barreaux ? Il était en semi-liberté : dehors le jour, à la prison de la Santé la nuit. Au moment de regagner la prison, il était filmé à bord d’une limousine Hummer. Il finissait alors de purger sa peine de huit ans de prison pour l’affaire de l’escroquerie.
Mais aujourd’hui, Marc Mouly ne mène pas la vie de rêve étant donné que son passé le rattrape. D’après les informations publiées par l’Obs, le 15 février, il a été mis en examen dans le cadre d’une incroyable affaire d’« extorsion de fonds » instruite par le juge Jean-Michel Gentil. Au bout de 24 heures de garde à vue, il a été remis en liberté. D’après l’hebdomadaire, il est accusé d’avoir extorqué une Porsche et de l’argent à un promoteur immobilier parisien entre 2015 et 2017 en échange de supposés contacts dans la police.


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Mardoché Marco Mouly est issu d’une famille de sept enfants. Né en Tunisie, il quitte le pays dans les années 60, avec ses frères et soeurs, pour venir s’installer en France. Ses parents ouvrent alors une boucherie au coeur de la capitale.
Marco Mouly n’a pas fait de longues études. En effet, il a arrêté l’école à 12 ans. Il parvient toutefois à obtenir un emploi dans l’univers de la publicité vers ses 20 ans. C’est là la première arnaque de Marco Mouly qui voulait augmenter sa fortune en récoltant l’argent de ses clients et en essayant de disparaître. Il effectue alors une peine de prison de 13 mois.
Bien avant son aventure qui vaut à Marco Mouly d’être la star des Rois de l’Arnaque sur Netflix, il monte une autre escroquerie à la TVA. Avec Grégory Zaoui, il acquiert du matériel électronique hors taxes dans plusieurs pays d’Europe afin de les revendre en France et de conserver la TVA. Marco Mouly retourne en prison et effectue une peine de six mois, en 2004.
Marco Mouly a expliqué dans l’émission de Sept À Huit du 30 janvier qu’il n’avait pas beaucoup d’argent étant jeune. Il précise, dans l’émission, « un jour ma mère a demandé 2 francs à mon grand-père pour acheter de la viande. Et à 12 ans, j’en ai pleuré. Je lui ai dit : ‘Maman, je ne parlerai plus à mon père, mais tu ne manqueras plus jamais d’argent. Et c’est là que je suis parti dans la délinquance. »
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La fortune de Marco Mouly est aujourd’hui insignifiante. Comparé à ses belles années, son patrimoine est désormais très faible. Avec ses compères, il est condamné à rembourser à l’Etat le préjudice de 283 millions d’euros, ce qu’il ne pourra jamais faire.
Peut-il posséder une fortune cachée ? Cela est très compliqué à affirmer. Le début des années 2010 voyait l’explosion de l’utilisation des cryptomonnaies par des délinquants issus de l’univers de la finance. Les protagonistes auraient-ils pu en profiter ? Impossible de le savoir.
Dans tous les cas, Mardochée Mouly (de son vrai nom) aura pu profiter du tournage du documentaire pour renouer avec un mode de vie extravagant. Interview dans des limousines ou hôtels de luxe… de quoi lui faire remonter des souvenirs d’une époque où sa fortune tutoyait les sommets ! Un souvenir que n’a pas Arnaud Mimran, dont la fortune est aujourd’hui inutile, ce dernier étant toujours incarcéré tout en étant également impliqué dans une autre affaire.
En outre, Marco Mouly doit compter à sa fortune deux autres éléments. Il aurait également obtenu une Porsche et un beau pactole de plusieurs milliers d’euros, récoltés auprès d’un promoteur immobilier parisien qu’il aurait supposément fait chanter.
Marco Mouly a-t-il été rémunéré pour ce documentaire de Netflix, Les Rois de l’Arnaque ? Fort possible ! Dans tous les cas, une certitude : il a sorti une chanson relatant son parcours qui devrait bel et bien lui assurer quelques royalties.
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Marco Mouly est connu pour avoir participé au casse du siècle en compagnie de plusieurs partenaires. Ils ont profité de la libéralisation du marché des droits à polluer, soumis à la TVA, afin d’acheter des quotas carbone à l’étranger qu’ils revendaient en France tout en engrangeant une TVA que l’Etat ne percevra jamais !
Le montant total de l’escroquerie s’élève à 283 millions d’euros. Un préjudice que l’Etat ne retrouvera probablement jamais étant donné le style de vie des protagonistes présenté dans le documentaire.
En effet, ces derniers étaient friands de sorties et de dépenses somptueuses qui ont fait évaporer une grande partie du butin. Dans le documentaire, Marco Mouly raconte par exemple des parties de roulette où il n’hésitait pas à miser sur des numéros (précisément le 8) en espérant qu’il sorte… sans que cela ne soit le cas.
Sur Netflix, le documentaire Les Rois de l’Arnaque le montre également en compagnie de célébrités invitées à l’occasion d’incroyables soirées et réceptions. Parmi eux : Akon, Gad Elmaleh, Puff Daddy, Pharell Williams, Garou, Patrick Bruel, Cyril Hanouna et bien d’autres !
Durant sa période où il escroque l’État, l’homme d’affaires assure vouloir « frimer » et ne pas se cacher de bien gagner sa vie. Au programme : hôtels de luxe, voitures hors de prix. Marco Mouly affirme avoir bien profité de sa fortune jusqu’à se faire rattraper par l’État.
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a libéralisation du marché des droits à polluer en France est un processus qui vise à encourager la réduction des émissions de gaz à effet de serre et autres polluants en instaurant une réglementation qui permet aux entreprises de négocier et de échanger des droits de polluer.
Le principe de base de la libéralisation du marché des droits à polluer est de mettre en place un système de quotas d’émission de polluants, qui sont attribués aux entreprises sous forme de droits d’émission. Ces droits sont limités et sont attribués en fonction de la quantité de polluants que chaque entreprise est autorisée à émettre.
Les entreprises qui parviennent à réduire leurs émissions de polluants au-dessous de leur quota peuvent alors vendre leurs droits inutilisés à d’autres entreprises qui ont besoin de plus de droits pour atteindre leurs propres quotas d’émission. Cela crée un marché dans lequel les entreprises peuvent acheter et vendre des droits à polluer, ce qui incite les entreprises à réduire leurs émissions de polluants pour économiser de l’argent en vendant leurs droits inutilisés.
La libéralisation du marché des droits à polluer est souvent utilisée comme moyen de réglementer les émissions de polluants dans les secteurs industriels et les transports, qui sont responsables de la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre et autres polluants dans le monde. Elle a été mise en place dans de nombreux pays à travers le monde et a été largement utilisée pour lutter contre les changements climatiques et protéger l’environnement.
En France, la libéralisation du marché des droits à polluer a été mise en place en 2005 avec la création du système d’échange de quotas d’émission (SEQE), qui est un marché organisé pour permettre aux entreprises de négocier et d’échanger des droits à polluer. Le SEQE est géré par l’Autorité de régulation des activités nucléaires et des échanges de quotas d’émission (ARENH), qui est chargée de surveiller et de réglementer le marché des droits à polluer en France.
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Marco Mouly a également sorti une chanson diffusée par Netflix sur les réseaux sociaux. Intitulée « La chanson de Marco Mouly », cette « oeuvre » musicale dépeint avec assez de réalisme la vie de la star des Rois de l’Arnaque. En effet, dans les paroles, Mardoché Marco Mouly dit : « Je suis le plus gros des mythos, appelle-moi voleur, escroc. Mais si je te croise et que tu me plais, je te laisserai jamais tomber. » Marco Mouly compte aujourd’hui 116 000 followers sur son compte Instagram et n’hésite à partager son quotidien avec sa communauté.
Globalement, il s’en est bien sorti de l’affaire d’escroquerie étant donné que Netflix a racheté les droits de son histoire et qu’il jouit partiellement de sa liberté.


 
L’homme qui a défrayé la chronique dans le documentaire Les Rois de l’Arnaque a de nouveau été mis en examen par le tribunal judiciaire de Paris. Marco Mouly est notamment inculpé pour participation à une association de malfaiteurs, des faits qui se seraient déroulés entre 2015 et 2017.
Cela ne fait pas référence à l’affaire qui est traitée par Netflix dans son documentaire, celle de la fraude à la TVA lui ayant permis, grâce à la mise en place de sociétés écrans, de piocher presque 283 millions d’euros dans les caisses de l’État. En effet, c’est une autre affaire bien plus sombre dans laquelle aurait trempé Mardoché Mouly.
Comme évoqué par l’Obs, l’homme d’affaires aurait fait chanter un promoteur immobilier parisien. Il lui aurait proposé des services liés à la protection rapprochée en lui faisant croire qu’il était menacé par des hommes de main. En réalité, ces menaces provenaient toutes de complices de Marco Mouly. Il aurait notamment obtenu de cette histoire une Porsche et de l’argent, en échange de faux services rendus.
Marco Mouly, fidèle à lui-même et désirant toujours attirer la lumière vers lui, aurait payer des photographes pour le prendre sur le vif, quand il s’est rendu au tribunal judiciaire de Paris le 14 février alors qu’il était entendu dans cette affaire.
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