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Qu’est devenue notre « Douce France », ce cher pays de notre enfance ? A l’heure d’une campagne présidentielle sous Covid, la « tendre insouciance » de Trenet semble loin. Et pourtant… Bien sûr, notre pays a changé. Il s’interroge, en pleine crise d’identité. Mais était-ce mieux avant, comme le veut le cliché ? Loin des polémiques des plateaux télé, les journalistes de « l’Obs » sont retournés dans le bout de France où ils ont grandi. L’objectif ? Raconter la réalité d’aujourd’hui en se nourrissant des souvenirs d’hier, dépeindre et sonder la France de 2022 avec une lunette réglée sur plusieurs échelles temporelles. Une dizaine de reportages, que nous publierons chaque semaine, comme autant de pièces d’un puzzle subjectif et sensible de notre « Douce France » .
Il paraît que c’est le Beverly Hills marseillais. C’est en tout cas ainsi que l’émission « Capital » a baptisé le quartier où j’ai grandi à Marseille. Le Roucas-Blanc : un petit village dans la ville, perché entre la plage du Prophète et les hauts de Périer (7e arrondissement).
Dans ces collines boisées au-dessus de la Corniche se nichent, bien cachées des promeneurs, des villas avec vue mer et piscine où le « package immobilier de base » (dixit « Capital ») est de 1,8 million d’euros, minimum. Un antre de super-riches fréquenté un temps par Kad Merad, Jean-Jacques Goldman ou Laurent Ruquier (l’ancienne villa de ce dernier se loue 10 000 euros la semaine), plébiscité par les Macron (ils y ont passé des va
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Un articla pas mal écrit mais qui à l'habitude du papier social d'aujourd'hui se réduit trop souvent à l'anectodique. Un commentaire peut l'être, un article moins. Il manque deux ou trois pages pour analyser la violence sociale contenue dans ces véritables expropriations.
D'ailleurs quelqu'un a dit et c'est vrai : de quels "parisiens" parle t-on ? Plein de "parisiens" (de l'aire urbaine quoi) n'ont pas de quoi s'acheter le quart de ce qui est décrit ici. Ce sont des généralisations, donc à proscrire d'une analyse-article un tant soit peu "sociologique". La réalité y est maltraitée (ainsi que nous "parisiens" pas riches).
Oui ! c'est honteux ces gens qui rénovent des maisons en ruine au lieu de les squatter, inscrivent leurs enfants dans des écoles qui vont fermer au lieu de les laisser dealer tranquille, font des jardins partagés au lieu de tags, du vélo au lieu de rodéos …. C'est du second degré cet article ?
Votre post est débile. Vraiment.
Ahah la réaction de bourgeois… caricaturale ! il faut un peu plus que vos commentaires de deux lignes pour dire ce que vous pensez.
Pas besoin d'être marseillais pour les subir, depuis 15 ans voir plus, les riches des arrondissements voisins du sud parisien ont acheté la moitié des pavillons ouvriers de ma rue (banlieue rouge en bord de périph') le phénomène est ancien ici, mais depuis cette époque le phénomène s'est brutalement accéléré (circa 2008 environ,ça correspond à la politique de "métropolisation" en gros, pas de hasard) , résultat, une moitié de rue… on va dire… privatisée en coloc' ou presque par des friqués de la comm' et des médias venus de Paris intra-muros, et tous copains bien sûr (on ne parle jamais ou peu de ce phénomène d'appropriation par cooptation entre classes aisées). Les maisons étant trop petites et pas assez… enfin, "tu vois quoiiiiii ?", ils ont tous fait des extensions et ça fait 10 piges que je vis avec les perceuses et autres bétonnières et que je ne peux plus ouvrir ma fenêtre sans agression sonore. Ici, c'était il ya 20 ans un coupe-gorge où ils n'auraient jamais mis les pieds. La mairie a nettoyé le quartier et ils sont arrivés. Ils ont fêté l'élection de Macron ostensiblement il y a 5 ans, j'étais à ma fenêtre un oeuf pourri à la main, je l'ai finalement jeté à la poubelle (ils sont procéduriers ces gens là), mais récemment, une voisine, sûrement plus excédée que moi par leurs fêtes intempestives, leur a balancé de l'huile froide de poisson frit par dessus le mur (cette teuf eu lieu le dernier soir du couvre-feu, ils étaient 100, et réveillaient tout le monde sans gêne, autant vous dire que le moindre tapage de pas comme eux les fait appeler les flics illico, mais bon…) Et ça m'a bien fait rigoler. Le lendemain un petit mot tout contrit, et plein de cette commisération insupportable les caractérisant, ornait l'entrée de mon immeuble pour savoir qui avait fait ça. Evidemment je ne leur ai rien dit alors que je le savais 🙂
Vous avez une vie passionnante !…
Non pas passionnante, rendue plutôt aseptisée par les gens comme ça et comme vous apparemment. Ce que je décris avec un peu d'ironie (mais même ça ça choque le néo bourgeois), c'est la violence sociale invisible et "légitime" de l'argent. Que les moins friqués se vengent comme ils peuvent, c'est normal. Après, vous êtes peut-être comme tout le monde aujourd'hui un agent immobilier autodidacte, moi ça ne m'intéresse pas.
J'ai une méthode radicale pour répondre à l'incivilité de mes voisins, locataires, parisiens : je pisse dans un seau pendant une semaine, et balance le tout sur leurs bagnoles, vitres ouvertes, qui squattent ma sortie. Par exemple. Que du bonheur.
ahahaha le propos de proprio
Et dire que si des "marseillais" ne vendaient pas à prix d'or à ses "parisiens" on n'en parlerai pas. Tiens d'ailleurs ils deviennent quoi ceux qui s'enrichissent avec ses ventes??
Et oui, vous posez les bonnes questions !…
Et, après le seaux de pisse, pour les fafs, j'ai mes cuves à lisiers. Ton, sur ton. Et ton-t'haine.
Le mec voit des fafs partout il ne sait même pas (et on ne sait pas non plus) à qui il s'adresse.
Oui comme ça personne n'a de responsabilité dans la hausse des prix. C'est pratique.

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