Dans la région : les deux adolescents amoureux en fugue ont été retrouvés
Lyon : un cycliste dans un état critique après avoir grillé un feu rouge et percuté un bus
L’homme qui s’est introduit à l’Elysée est un habitant du Rhône
Près de Lyon : les braqueurs abandonnent le butin à cause de leur victime qui les course
Villeurbanne : relâché après avoir menacé de “planter” des femmes dans le métro
Enfant autiste exclu de la cantine à Lyon : le maire d’Ecully évoque la “faillite morale” des écologistes
Pas de contrôles automatiques pour la ZFE de Lyon avant fin 2024 : “pas très sérieux” selon Bruno Bernard
RER à la lyonnaise : Etienne Blanc trouve la promesse d’Emmanuel Macron “pitoyable”
Un réseau de RER à Lyon ? Grégory Doucet soutient la promesse d’Emmanuel Macron
Article censuré de Mediapart : Gaël Perdriau évoque l’enregistrement clandestin de propos “pas jolis” sur Laurent Wauquiez
Vente de l’OL : Jean-Michel Aulas fixe un ultimatum à dimanche
Paris FC-OL féminin : une victoire arrachée pour rester en tête (2-3)
OL-Louvain : un triplé de Dembélé pour une victoire chaotique (5-3)
L’OL en stage en Espagne pour repartir du bon pied
Zürich-OL féminin : Lyon reprend des couleurs et des points en Ligue des Champions (0-3)
A Vénissieux, on ne badine pas avec les commerces en centre-ville.
Comme d'autres communes, et notamment Décines, la mairie a le droit de préempter un local si jamais l'identité de l'acquéreur ne correspond pas à ses attentes. Généralement, c'est pour éviter une implantation massive de snacks ou la présence de commerces peu en adéquation avec ses voisins. Mais cela doit être motivé : la collectivité doit présenter un projet personnel détaillé pour le futur du local ou bien avoir des arguments solides pour expliquer pourquoi le candidat à la reprise du local n'est pas le bon pour ce quartier.
Or, pour le Bebs Asian Food, il n'y avait aucun des deux argumentaires. C'est donc tout naturellement que la justice administrative lyonnaise a suspendu l'arrêté qui prévoyait la préemption des murs dans lequel Bernard Au Appavou tient un restaurant vietnamien reconnu et apprécié depuis des années. Ce dernier avait été contacté directement l'été dernier par le propriétaire souhaitant vendre. Et n'a jamais compris pourquoi la municipalité avait mis son nez dans le dossier pour chercher à l'empêcher de passer de locataire à propriétaire.
Un coup dur pour la mairie de Vénissieux. Ou plutôt la Métropole de Lyon. Car malgré son statut de 3e ville du Rhône, Vénissieux n'a pas les moyens de s'offrir un patrimoine immobilier et commercial, même sur son propre territoire. C'est donc la Métropole de Lyon qui est appelée à l'aide par sa vice-présidente Michèle Picard… maire PCF de Vénissieux. Ainsi, c'est un arrêté pris par Bruno Bernard qui a été retoqué le 23 novembre dernier.
Et c'est même un deux de chute. Car le conseiller municipal d'opposition Farid Ben Moussa avait ouvert la voie en juin dernier. Souhaitant installer un professionnel de santé dans un local de l'avenue Jean-Jaurès, le meilleur ennemi de Michèle Picard avait vu la mairie via la Métropole fondre sans prévenir sur le bien immobilier. Une préemption là-aussi suspendue par le tribunal administratif, car dépourvue d'arguments.
La mairie va-t-elle s'entêter à réclamer tous les locaux du centre-ville ? Quel intérêt a la Métropole de Lyon de partir systématiquement à l'abbatoir pour autrui et d'être retoquée au tribunal ?

Vénissieux me fait penser à Beyrouth, alors j’évite ce coin. Les fameux territoires perdus.
Il y a 20 ans le vieux centre (autour de l’ancienne mairie) avait encore un côté village. Depuis il s’est certes beaucoup modernisé, mais avec des enseignes qui ont changé, plus “orientales” on va dire, et idem pour la population.
Exit le sympathique boucher traditionnel, les boulangères, le coordonnier d’avant, …
Mais ça reste très différent des Minguettes, sur le plateau, où là c’est encore un autre monde…
Par le passé, le PC (et la gauche en général) pour garder le pouvoir s’est perdu dans de nombreuses compromissions avec les communautarismes (c’est ce qui a d’ailleurs poussé GERIN a démissionné en 2006, écœuré par l’abandon des valeurs du PC), La Maire essaie aujourd’hui de corriger le tir, mais c’est trop tard…
Vénissieux me fait penser à Beyrouth, alors j’évite ce coin. Les fameux territoires perdus.
Le tribunal administratif que les militants verts de l époque choyaient pour sa capacité a emmerder les elus d’alors,
Ce même tribunal administratif les ennuis maintenant fortement qu ils sont devenus des élus .
Et de l aveu même d’un salarié du tribunal qui tient a rester anonyme , les dossiers “verts” sont deux fois plus”légers” et donc faciles a casser que ceux de la Mairie ou la Metropole d’avant .
Il faut quand même reconnaitre (indépendamment de cette affaire) que le centre-ville de Vénissieux s’est considérablement modernisé depuis une dizaine d’années, et ce n’était pas du luxe. Je pense notamment à l’ilôt rue Paul Bert – rue Victor Hugo – rue Jules Ferry (non loin de l’ancienne mairie, coeur de ville) où nombre de masures en pisé ou en mâchefer, hors d’âge et sans charme, on laissé la place à des immeubles neufs de qualité.
Tout ceci, sans doute sous l’impulsion de la Mairie (et je dis ça je ne suis pas du tout PCF).
Lyon Mag vous permet de signaler les commentaires inappropriés. Remplissez le formulaire en dessous pour nous avertir.
Tout le fil d’actus lyonnaises
Tous les dossiers
Toute la météo
Copyright © Lyon Mag – Mentions légalesPolitique des cookiesContact
Développé par Everlats

source

Catégorisé: