L’itinéraire de Maminiaina Ravatomanga dit « Mamy » est celui d’un entrepreneur accompli. Entrepreneur ambitieux et prolifique, le chef d’entreprise de 51 ans a toujours réussi dans les affaires, prenant à bras-le-corps tous les défis économiques qu’il s’est lancés.
Mamy Ravatomanga n’a pas hérité d’une industrie familiale. Véritable self-made-man, Ravatomanga s’est lancé dans les affaires et le développement de l’économie malgache en 1990, âgé d’à peine 22 ans. Entrepreneur précoce, il lance l’entreprise Sodiat d’abord spécialisée dans la logistique et les transports. Conscient du potentiel économique de Madagascar, Mamy Ravatomanga cherche dès l’origine à donner un cap à sa démarche entrepreneuriale : centrée sur l’intérêt général et visant toujours l’excellence.
Fidèle à son ambition de départ, le groupe Sodiat a depuis beaucoup grandi en se diversifiant. Le groupe, qui compte aujourd’hui 12 entreprises, s’est ainsi élargi à l’automobile en devenant l’exploitant de Toyota ou de Lexus sur la Grande Île avec son entreprise Auto Diffusion, ou encore dans le secteur de la presse via le groupe SMM-SMC qui détient plusieurs journaux papier, une station de radio et une chaîne de télévision. Sodiat s’est également lancé dans le secteur en la santé avec la polyclinique d’Ilafy, une clinique privée usant des dernières technologies en matière médicale et qui est le seul complexe hospitalier de Madagascar à pratiquer la radiothérapie. Sodiat est aussi présent dans le domaine de l’hôtellerie avec Azura Golf Resorts and Spa, mais également dans les domaines de la distribution, du BTP, de la maintenance pétrolière, du transport, du négoce international, de l’import/xxport, de l'agriculture et de l'immobilier.
Assurer l'essor d'un nouveau groupe industriel à Madagascar tout en participant au développement économique de la Grande Île, telle était l'ambition initiale Mamy Ravatomanga. Pari tenu pour Mamy Ravatomanga, dont l'entreprise s'est imposée comme l'une des plus importantes sur la Grande Île.
« Entrepreneur modèle » s’il en est, Salim Ismail a su transformer l’industrie textile familiale en un géant économique. Né à Madagascar mais étant de nationalité française, cet entrepreneur âgé de plus de quatre-vingts ans a su allier rigueur et persévérance au cours de sa carrière. Façonné par son service militaire qu’il a effectué en France au sein du 5e bataillon de parachutistes d’infanterie de marine, cet officier de la Légion d’Honneur et Commandeur de l’Ordre national de Madagascar, cherche sans cesse à diversifier son activité et à en faire bénéficier l’économie malgache.
Après sa formation d’ingénieur à l’École nationale supérieure des industries textiles de Mulhouse dans les années 1960 (devenue depuis l’ENSISA), Salim Ismail honore l’héritage industriel de sa famille en reprenant l’affaire familiale en 1989. Fondée par son père dans les années 1930, l’entreprise est alors spécialisée dans le coton. Salim Ismail diversifie ses activités en ouvrant une branche de fabrication de tissus sur l’Île Maurice ainsi que Socota Design, un studio de création installé à Paris. En internationalisant ses activités, le groupe Socota ne tarde pas à devenir un géant industriel du textile qui participe pleinement au développement économique de la Grande Île.
Mais Salim Ismail ne compte pas en rester là. Convaincu du potentiel aquacole de la Grande Île, il choisit en 2002 d’ouvrir le premier élevage de crevettes bio au nord de Madagascar, à Diego-Suarez, en utilisant pour cela une partie de sa propriété privée. Fort de ce succès, il acquiert par la suite la Maison Reynaud, grand groupe de distribution spécialisé dans les produits de la mer en 2009 et élargit le rayon d’action de son groupe aux activités agricoles, qui n’ont cessé depuis de prendre de l’importance. 2020 devrait ainsi être une année fructueuse pour Socota avec un objectif de production de 10 000 tonnes de fruits et légumes par an à partir de cette année.
Aujourd’hui encore le groupe cherche à se diversifier. L’ouverture sur l’Île Maurice du BioPark Mauritius, un centre de recherche et développement travaillant notamment sur les biotechnologies, représente ainsi une nouvelle étape pour Socota. Elle montre encore une fois combien Salim Ismail est un entrepreneur en concordance avec son temps et qui comprend où se situent les enjeux contemporains.
Une photo de Gandhi est accrochée dans son bureau situé dans la zone d’activités Galaxy, à Tana. Il a un appétit pour le Marathon, et mène sa vie à toute vitesse. Hassanein Hiridjee est l’exemple type du jeune entrepreneur, dynamique, moderne et brillant. Avec une fortune estimée à plus de 300 millions de dollars, il est la deuxième personnalité la plus riche de Madagascar.
Comme Salim Ismail, c’est la famille qui est le moteur de Hassanein Hiridjee pour entreprendre. Après avoir fait ses études de Commerce en France, notamment à l’ESCP Europe, et avoir commencé une carrière dans la Finance dans l’Hexagone, il revient à Madagascar en 1997. Il fonde alors sa propre société immobilière First Immo, qui intégrera le groupe Ocean Trade, l’industrie familiale, qu’il avait rejoint dans les années 1990. Associé avec ses oncles et son frère, les quatre hommes choisissent de renommer l’entreprise Axian en 2015, symbole d’une industrie panafricaine et diversifiée.
Axian développe un large portefeuille d’activités, allant de l’immobilier aux télécoms, en passant par le secteur de l’énergie à Madagascar et ailleurs en Afrique. Visionnaire et soucieux du développement du continent africain, il s’associe avec le Français Xavier Niel (Free), pour développer un réseau de télécom et de 4G dans plusieurs pays africains. Ainsi, Axian est le premier groupe à obtenir une licence 4G par Dakar, au Sénégal. Le plan de développement du réseau télécom en Afrique fait partie d’un plan d’investissement de 70 milliards de Francs CFA (près de 110 millions d’Euros).
Une réussite qui n’a pas fait dévier Hassanein Hiridjee de son ambition : être un entrepreneur au service du développement de la Grande Île et du continent africain.

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