Publié
le 26/10/2016 à 06h01
Mis à jourMis à jour
le 08/10/2019 à 17h22
Marielle Bastide
Après une premier tentative avortée au mois de septembre à cause des conditions météorologiques, Alexander Schulz et son équipe, One Inch Dreams, ont finalement réussi leur pari. Relier les 650 mètres qui séparent les roches Tuilière et Sanadoire sur une sangle en nylon, perché à plus de 200 mètres de hauteur. Un record.

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Le jeune Allemand de 25 ans raconte : “C’était une très belle expérience, avec une vue magnifique sur le Puy-de-Dôme et les alentours. J’étais hyper concentré avant de commencer. Et évidemment très heureux de l’avoir fait !”

Dimanche matin pour le grand saut, un petit groupe d’initiés de la région a fait le déplacement pour profiter de cette performance exceptionnelle. Kévin Gonnard, l’un d’eux, décrit : “Il s’est isolé, a fait des étirements. Il était très détendu et a flashé (traversé, ndlr) du premier coup”. Parti de Sanadoire, il lui a fallu plus d’une heure pour faire l’aller-retour.

Il lui a fallu plus d’une heure pour faire l’aller-retour. Photo Jérémy Faure
 
“Je n’avais jamais vu de highline (version aérienne de la slackline, ndlr) aussi longue de ma vie. C’est hyper impressionnant. J’ai essayé et c’est très dur. On n’a aucun repère et l’impression d’être absorbé par le vide. On ne pense plus à rien. Il faut avoir pas mal d’expérience”, poursuit Kévin Gonnard.
Le slackline, un jeu d’équilibre en marchant sur l’eau
Samedi, le groupe de slackeurs de l’association Free Dôme Line a aidé l’Allemand à monter son matériel et à mettre en place le dispositif à l’aide d’un drone, dont l’utilisation est de plus en plus courante. D’abord avec un fil de pêche, puis une deuxième cordelette plus solide et enfin la sangle en nylon. Sans drone, la tâche aurait été beaucoup plus longue et beaucoup plus difficile. Des points d’ancrage capable de résister à une grande tension ont également été installés.
Au mois de septembre, pour la première tentative, ils étaient là aussi. Mais le vent avait malheureusement perturbé la traversée.
Comme un funambule… Photo Jérémy Faure
 
Cette highline devait à l’origine se dérouler au puy Pariou. Mais ça n’a pu être le cas, pour des questions d’autorisations. “C’est très compliqué au niveau administratif car la discipline nécessite des conditions de sécurité très strictes”, souligne Matthieu Achalme, à l’agence clermontoise Kube, qui s’est occupé des démarches. Il rappelle : “Il ne fallait pas non plus déranger la migration des oiseaux. Toutes les conditions étaient réunies et cela reste un événement exceptionnel.”Record battu ! Photo Jérémy Faure
La performance a été initiée dans le cadre d’un partenariat avec Volvic Allemagne pour la campagne Be Unstoppable. Sur le blog, Alexander Schulz raconte, en allemand et en détails, sa première expérience auvergnate.
Marielle Bastide

2 commentaires
eddie a posté le 18 octobre 2016 à 22h29
Bravo!!
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ALAIN ALHÉRITIÈRE a posté le 18 octobre 2016 à 19h31
Le paysage est magnifique, mais c’est encore l’exploit d’un félé.
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