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Entre 2022 et 2028, 515 logements, majoritairement collectifs, sont prévus, soit un rythme de 74 logements par an. Parmi ceux-ci, celui de l’ex-Carrefour (146 logements) est à l’arrêt (permis de construire retiré).
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Sébastien Brogniart, maire, le martèle : « À aucun moment, je n’ai prôné l’arrêt total de l’urbanisat ion », notamment pendant la campagne des municipales. Malgré tout, il reconnaît qu’après des années d’urbanisation, sous l’ère de l’ancien maire, Daniel Janssens, il évoquait la nécessité d’un « sérieux coup de frein ». Une proposition qui était même à la première place de son programme. Et selon lui, ça se voit déjà, même si bon nombre de dossiers étaient déjà sur les rails : « Pour le PLH (programme local de l’habitat), nous sommes passés de 595 logements prévus à 515 au final ». Ce qui correspond à une livraison de 74 logements par an (période 2022-2028), contre 113 logements par an (période 2012-2018).
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Pour autant, malgré cette baisse de la construction, Sébastien Brogniart dit aussi que « Wambrechies a besoin de logements… », en raison notamment d’une population vieillissante – 38 % de la population wambrecitaine a plus de 60 ans « et ça ne fait que croître ». « Plus d’enfants, plus d’écoles, plus de familles », ajoute-t-il pour parfaire son raisonnement. Autre souci qui va dans le sens de davantage de logements : « La ville n’a pas atteint son quota de logements sociaux (22 %) alors que la loi en impose 25 % ». Il reste à choisir les bons endroits pour construire, en privilégiant une « zone artificialisée » comme l’ex-Carrefour, rue Obert, plutôt que des terrains agricoles, ou le site de maisons abandonnées, délabrées.
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C’est le site qui actuellement devait accueillir le plus de logements (146), a priori pour une livraison en 2024, alors que, rappelle Sébastien Brogniart, le projet en comportait 185 au départ. Problème : le maire a retiré le permis de construire, alors qu’à la préfecture, « le contrôle de légalité a pointé du doigt qu’il manquait un document pour son instruction ». Conséquence : le permis de construire affiché sur le site a été retiré, les travaux sont à l’arrêt comme le projet. « Marignan et SIA, les deux promoteurs, souligne le maire, doivent revoir les choses. On attend ». Pour autant, « le projet se fera avec au pire le même nombre de logements ». Seul avantage de ce report : « Les logements bénéficieront de normes plus performantes au niveau énergétique. »
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Outre le projet sur le site de l’ex-Carrefour, six autres sont, eux, bien sur les rails. Celui sur le site de la distillerie (53 logements) dont la livraison est prévue en 2023, ceux (neuf logements individuels, Afup Petit Prince) prévus derrière les maisons de la rue de la Résistance (livraison en cours), le Lodge d’Ypres, rue d’Ypres (douze logements livrés), le Vent de bise (86 logements livrés cette année), sans oublier l’Îlot Kennedy (79 logements en 2023). Mais il y a aussi, et surtout, le projet dans le quartier Est, derrière le site de l’Ecospace. « Au départ, dit le maire, il était prévu six blocs de logements qui collaient aux jardins de la rue du 8-Mai. J’ai demandé à ce que soit diminué le nombre de logements dans les immeubles et qu’on prévoit des maisons individuelles. » Quinze logements individuels sépareront les jardins des collectifs et il y aura huit autres logements individuels. « Je tiens à ce qu’on prévoit de l’habitat individuel à Wambrechies, cela participe aussi à la mixité sociale. »
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Le projet, contesté par les riverains et le nouveau maire, même si ce dernier a dû s’y résigner, reste toujours d’actualité. Vingt logements « premium » sont prévus. Les travaux n’ont toujours pas démarré, et le parking, là où est prévu l’immeuble, est toujours bien occupé par des voitures.
© Rossel & Cie – 2022
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